Lien de solidarité

Le confinement, c'est comment ?
(à suivre...)

                     

An 20, drôle de printemps. (petit poème)
Le coronavirus vient de s’installer.
Mobilisons-nous pour l’éliminer.
Nous devons résister et espérer,
Mais comment nous impliquer.

La solidarité va t-elle enfin payer ?
Celles et ceux qui se sont sacrifiés,
Méritent largement d’être honorés.
Nous voici maintenant confinés,
Il était important et vital de s’isoler
C’est un acte civique et de sagacité
Et la seule solution pour se protéger,
Avec toute la population associée.
La vie nous permettra de rayonner.
A ceux qui n’ont rien respecté,
Comprenez et essayez de méditer
Et de vous impliquer pour exister.
Dès la fin de cette tragique actualité
Ce sera une félicité à commémorer !
Ainsi la vie continuera d’étinceler
Et nous pourrons nous rapprocher,
Il en ressortira les valeurs et priorités,
Essentiellement celles d’amitié et de solidarité.

             René Brès le 28 mars 2020
 

 


 

 


 

Ensemble, on s’en sortira !... (pensées du printemps 2020)
On va s'en sortir avec les cheveux longs et plus blancs.
Avec les mains et les maisons propres et les vieux vêtements.
Avec la peur et l'envie d'être dehors.
Avec la peur et l'envie de rencontrer quelqu'un.
On va s'en sortir avec les poches vides et les garde-manger pleins.
On peut faire du pain et de la pizza, et ne pas gaspiller la nourriture qui reste.
Nous nous souviendrons qu'un médecin ou un infirmier devrait être applaudi plus qu'un footballeur, et que le travail d'un bon professeur ne peut pas remplacer un écran.
Et que coudre des masques, à certains moments est plus important que de faire de la haute couture.
Que la technologie est très importante, voire vitale, lorsqu'elle est bien utilisée, mais elle peut être néfaste si quelqu'un veut l'utiliser à ses propres fins.
Et qu'il n'est pas toujours indispensable de monter dans la voiture et de fuir qui sait où.
Nous en sortirons plus seuls, mais avec l'envie d'être ensemble.
Et nous comprendrons que la vie est belle parce qu'on vit.
Et que nous sommes des gouttes d'une seule mer.
Et que ce n'est qu'ensemble, on sort de certaines situations.
Que parfois le bien ou le mal vient de ceux qui s'y attendent le moins.
Et nous nous regarderons dans le miroir. Et nous déciderons que les cheveux blancs ne sont peut-être pas si mal.
Et que la vie familiale nous aimons, et pétrir du pain pour eux nous fait sentir importants.
Et nous apprendrons à écouter nos respirations, les coups de toux, et à nous regarder dans les yeux, pour protéger ceux que nous aimons.
Et à respecter certaines règles de base de cohabitation.
Peut-être que c'est le cas.
Ou pas.
Mais ce matin, en un jour de printemps avec la neige qui descend, je veux espérer que tout soit possible et que l'on puisse changer pour le mieux.

               Monique Sinsiscalchi le 29 mars 2020