Re-Tour de Pise

Inscrite au programme de notre voyage en Italie organisé du 7 au 10 octobre 2015, par l’association du comité de jumelage de Beaumont-lès-Valence, la visite de Pise, méritait bien le petit « arrêt sur image » ci-après.
Le circuit permettait également de découvrir  les Cinque Terre, un ensemble pittoresque inscrit depuis 1997 à l’Unesco, une excursion tout simplement inoubliable, avec ses paysages magnifiques et incontournables, pour terminer notre voyage par un passage dans notre commune jumelée de Costigliole-Saluzzo qui se situe dans le Piémont.
Pour revenir à notre visite de Pise, elle était consacrée au site unique de la piazza dei Miracoli.
Dès que nous avons franchi la porte d’enceinte du campo dei Miracoli (champ des Miracles), notre regard était attiré immédiatement par un superbe ensemble architectural immaculé sur la pelouse verte de la piazza dei Miracoli, ou tous les monuments se détachent dans une parfaite harmonie, au milieu de ce décor sublime, la « torre pendente » (tour penchée), jaillissait dans sa singulière beauté éclatante.
Sur ce « champ des miracles » furent érigés, outre la tour, le Duomo (cathédrale Notre-Dame de l'Assomption) le Battistero (baptistère Saint-Jean de Pise) et le Campo Santo (le vieux cimetière monumental), ainsi que deux musées (le musée de l’œuvre de la cathédrale et le musée delle Sinopie, « les dessins appelés sinopie », sont des préliminaires aux fresques rouges de l’ancien hospice, plutôt destiné à un public d’amateur d’art averti).
La Cathédrale commencée en 1063 s’est terminée au XIIIe siècle, le Duomo résume l’art roman pisan, avec sa superbe façade ornée d’arcades. L’harmonie de la pierre polychrome, se retrouve à l’intérieur.
La construction du Battistero se prolongea jusqu’au XIVe siècle, ce qui explique la coexistence du style roman pisan (la base) et gothique (les étages).
Mais elle est bien là, la Tour de Pise ! Entamée en 1173, elle fut achevée en 1370.
Mais, au fait, pourquoi penche-t-elle ? Rien de mystérieux à cela : la proximité de deux nappes phréatiques causa, dès sa construction, un sérieux effondrement du terrain, que dix ans de travaux ont néanmoins réussi à bloquer… pour les prochains 300 ans !

Bonne visite...